mardi 12 avril 2016

La longue épopée des études

Cher Journal,

Me voilà sur le point de terminer mes études à l'Université de Montréal. Je compléterai mon dernier examen dans moins de trois semaines, et dès le début du mois de juin, je serai détentrice de mon baccalauréat en communications ! Voilà un soulagement et j'ai bien hâte d'avoir terminé pour pouvoir me lancer sur le marché du travail.

Ça aurait été simple si j'étais restée au Québec : tout le monde sait ce qu'est un bac et la réputation de l'UdeM n'est pas à prouver. Mais puisque je pars à l'étranger, est-ce que mes études seront reconnues à leur juste valeur ? Si oui, est-ce que je peux simplement présenter mon diplôme actuel ou je vais devoir demander une équivalence d'études ? Quelles sont les possibilités une fois que je serai en France ?

Tout d'abord, il est bon de savoir que plusieurs accords ont été signés entre la France et le Québec, notamment en 2008 lors d'une rencontre entre Nicolas Sarkozy et Jean Charest. Ces accords touchent à la reconnaissance des études et à la rapidité des délais de traitement de la documentation qui y est liée.

Voilà une bonne nouvelle, mais il n'est tout de même pas commun, pour un employeur, d'avoir affaire aux diplômes de candidats étrangers. Les noms et les qualifications, bien que reconnus entre la France et le Québec, sont différents. Par exemple, avoir un baccalauréat ne veut pas dire la même chose d'un pays à l'autre. Au Québec, on obtient ce diplôme au bout de trois ans à l'université. En France, on l'obtient à la fin du lycée ! Ne voulant pas qu'on pense que je sorte du lycée, le mieux à faire pour moi sera de me procurer une attestation de comparabilité d'études.

À cet effet, il existe à Paris une institution, l'ENIC-NARIC, qui s'occupe de procurer ces attestations. Pour des frais de 70€ et des délais d'environ quatre mois, il est possible d'obtenir un papier qui indique que mon bac serait environ comparable à une licence française. Il suffit de se renseigner sur la marche à suivre et il est relativement facile d'obtenir cette attestation.

Une autre possibilité pour moi est de poursuivre mes études en France, idéalement en alternance. Il s'agit d'étudier tout en étant apprentie dans une entreprise en lien avec ma future carrière. Je pourrais ainsi acquérir de l'expérience tout en obtenant un diplôme français, ce qui est très pratique pour plus tard !

Ce n'est qu'une question de paperasse, et j'en viendrai à bout pour obtenir mes diplômes tant convoités.



1 commentaire:

  1. Avec toute la détermination que tu as, il est certain que tu choisiras la meilleure option mais il te faudra passer au travers toute cette bureaucratie...Je suis fière de toi...

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